Relations Canada-Équateur
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Relations bilatérales
Le Canada et l'Équateur entretiennent des relations diplomatiques bilatérales officielles depuis 1960. Cependant, nos liens bilatéraux ont commencé au début du 20ième siècle, lorsque des ingénieurs ferroviaires, des experts miniers et des missionnaires canadiens ont travaillé en Équateur.
Le Canada est représenté en Équateur par l'Ambassade du Canada à Quito et dispose d'un Consulat honoraire à Guayaquil. L'Équateur est représenté au Canada par à Ottawa et dispose également de Consulats généraux à Toronto et à Vancouver.
Les processus d'immigration au Canada pour l'Équateur sont gérés par le . Il existe également un (en anglais seulement).
Les relations bilatérales du Canada avec l'Équateur sont guidées par des valeurs que nous partageons, notamment un engagement envers la prospérité, la démocratie, les droits de la personne, un système international fondé sur des règles ainsi qu’un solide partenariat en matière d'éducation.
Éducation
Ces dernières années le Canada s'est positionné comme une destination attrayante pour les étudiants équatoriens, avec une augmentation soutenue du nombre d'équatoriens étudiant au Canada chaque année, devenant ainsi le quatrième pays d'Amérique latine à envoyer des étudiants. Pour plus d'informations, visitez la . Depuis 2009, le gouvernement du Canada encourage le développement du talent humain par le biais de programmes de bourses tels que le programme . Nous continuons de renforcer les liens et la collaboration entre nos pays en partageant les connaissances et en créant des liens dans le secteur de l'éducation basés sur de nouvelles relations éducatives interinstitutionnelles et de la recherche conjointe.
Relations commerciales
Le commerce bilatéral, ayant atteint 1,9 milliard de dollars en 2024, est un aspect de plus en plus important des relations bilatérales entre le Canada et l'Équateur, qui connaît une croissance rapide. Les relations commerciales entre le Canada et l'Équateur sont complémentaires, notamment en ce qui concerne la majorité des échanges de produits agricoles, dont les fruits tropicaux, les fleurs, le cacao et les fruits de mer pour le Canada, et le blé, les lentilles et les pois pour l'Équateur. En 2002, la convention de double imposition signée entre le Canada et l'Équateur est entrée en vigueur.
Parmi les secteurs établis comme étant prioritaires par le Service des délégués commerciaux (SDC) (c’est-à-dire les secteurs où les capacités et intérêts canadiens correspondent aux occasions d’affaires et à la demande locale), on compte l’agriculture, les technologies propres, les industries extractives et les infrastructures.
L’investissement direct canadien en Équateur, qui s’élevait à 4,3 milliards de dollars en 2024, a triplé au cours des cinq dernières années, faisant du Canada l'un des plus grand investisseur étranger en Équateur, en grande partie grâce à des investissements dans le secteur du développement des ressources naturelles.
En novembre 2022, le Canada et l’Équateur ont annoncé le lancement de discussions exploratoires en vue de la conclusion d’un possible accord de libre-échange entre le Canada et l’Équateur.
Le gouvernement du Canada a tenu des consultations publiques du 6 janvier au 21 février 2023, au cours desquelles les Canadiens ont été invités à donner leur .
Les Canadiens sont aussi invités à partager leur avis sur les risques potentiels liés à l’environnement et aux questions de genre et d’inclusion, au Canada et au-delà, associés à un ALE entre le Canada et l'Équateur.
Le 13 décembre 2023, l'honorable Mary Ng, alors ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, a déposé à la Chambre des communes l'avis d'intention du gouvernement d'entamer des négociations en vue de la conclusion d'un accord de libre-échange entre le Canada et l'Équateur.
Le 19 mars 2024, l'honorable Mary Ng a également déposé à la Chambre des communes les Objectifs du Canada pour les négociations d'un accord de libre-échange entre le Canada et l'Équateur.
Le Canada et l’Équateur ont entamé les négociations d'ALE en avril 2024. Les négociations de fond se sont achevées en janvier 2025 après six cycles. L'honorable Mary Ng a publié un le 4 février 2025 pour annoncer la conclusion des négociations entre le Canada et l’Équateur.
En mai 2025, alors qu’il se trouvait à Quito pour l’investiture du président Noboa, l’honorable Maninder Sidhu, ministre du Commerce international, a signé une déclaration commune avec l’Équateur soulignant la conclusion des négociations.
L’Équateur s’est joint à l’Arrangement mondial sur le commerce et le genre (AMCG) le 15 mai 2023 dans le but de travailler en collaboration étroite avec le Canada et d’autres pays membres (Chili, Colombie, Mexique, Nouvelle-Zélande et Pérou) afin de promouvoir les politiques commerciales sexospécifiques et de faire progresser l’égalité des genres et l’autonomisation.
L’Équateur s’est joint au Groupe d’action pour un commerce inclusif (GACI) le 15 mai 2023 afin de travailler en collaboration avec les partenaires du Groupe (Canada, Chili, Mexique et Nouvelle-Zélande) pour contribuer à rendre les politiques commerciales internationales plus inclusives, ce qui permettrait de mieux partager les avantages du commerce et les investissements.
La chambre de commerce Canado-Équatorienne (bureaux à Quito et Guayaquil) encourage les échanges commerciaux et culturels entre l’Équateur et le Canada.
Liens connexes
Développement
Au cours des dix dernières années, le Canada a investi plus de 96 millions de dollars en aide internationale en Équateur, dont 14,2 millions pour la période de 2023-2024.
L’Équateur est un pays démocratique à revenu moyen-supérieur qui a connu une croissance économique et une réduction de la pauvreté considérables entre 2001 et 2015. Toutefois, cette lancée a été interrompue par une série de défis mondiaux et régionaux, y compris la chute marquée des prix du pétrole, la pandémie de COVID-19, la crise migratoire vénézuélienne ainsi que des dynamiques géopolitiques plus larges. Malgré l’instabilité politique et les préoccupations en matière de sécurité récemment connues, le pays demeure résolu à bâtir un avenir plus stable, plus inclusif et plus durable. Le Canada collabore avec l’Équateur pour l’aider à faire face à ces enjeux complexes et à poursuivre son développement.
L’aide internationale du Canada en Équateur vise principalement à renforcer la gouvernance démocratique et la capacité institutionnelle, à promouvoir l’égalité des genres et la croissance économique inclusive, ainsi qu’à faire progresser l’action climatique. Cette aide comprend de l’aide technique et le financement d’initiatives qui renforcent la capacité de l’État, font respecter la primauté du droit et luttent contre la criminalité et la corruption. Le Canada joue également un rôle clé dans le soutien à des processus électoraux transparents et inclusifs. Par exemple, lors des élections générales de 2025 en Équateur, il a apporté une importante contribution aux missions d’observation électorale menées par l’Organisation des États américains et l’Union européenne.
Le Canada est résolu à faire progresser l’égalité des genres et finance en Équateur des initiatives régionales qui permettent d’améliorer la santé sexuelle et reproductive, de réduire la violence sexuelle et fondée sur le genre, d’éliminer les obstacles à la participation égale et de soutenir l’autonomisation économique des femmes.
De plus, le Canada et l’Équateur participent activement à lutte contre les changements climatiques et à la protection de la biodiversité et de l’environnement. Le ministère des Pêches et des Océans s’est associé au gouvernement de l’Équateur pour détecter et prévenir la pêche illégale dans les Galápagos et aux alentours. Le Canada appuie également l’adoption par l’Équateur de solutions énergétiques propres en collaboration avec les communautés autochtones.
Le prêt souverain de 120 millions de dollars accordé par le Canada à l’Équateur appuie la transition énergétique de ce dernier en favorisant les investissements dans l’énergie renouvelable et en facilitant l’accès à l’énergie propre et fiable. Aux termes de cet accord, une aide technique de 6,5 millions de dollars fournie par la Banque interaméricaine de développement permettra de renforcer la capacité du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles de l’Équateur à promouvoir un secteur énergétique inclusif qui crée des possibilités pour les femmes, les communautés autochtones et les personnes en situation de handicap, tout en garantissant un accès universel à l’énergie propre.
L’aide internationale du Canada en Équateur est accordée en réaction à des enjeux régionaux, transfrontaliers et touchants à plusieurs pays, tels que la crise migratoire vénézuélienne, le trafic de drogues et la traite des personnes, ainsi que la cybercriminalité.
Partenariats et organisations
Afin de trouver des réponses efficaces aux défis mondiaux pressants d’aujourd’hui, le Canada et l'Équateur collaborent également de façon étroite dans le cadre de forums multilatéraux, notamment :
- Cour pénale internationale (CPI)
- Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO)
- Organisation des États américains (OEA)
- Alliance du Pacifique
- Organisation des Nations Unies (ONU)
- Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
- Organisation mondiale du commerce (OMC)
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