Le Canada et le G7

Le est un regroupement informel de sept économies avancées du monde, à savoir l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni, ainsi que l’Union européenne.

Aperçu

Le G7 est un groupe informel constitué de démocraties avancées qui se réunit au niveau des dirigeants, des ministres et des hauts fonctionnaires afin de coordonner les approches en matière de stabilité économique mondiale, de menaces pour la paix et la sécurité internationales et d'autres questions transnationales. En tant que membre du G7, le Canada joue un rôle de premier plan sur la scène internationale et il est en mesure de faire progresser ses objectifs prioritaires à l’échelle nationale et internationale.

La présidence canadienne du G7

Le Canada a assumé la présidence du G7 pour la septième fois le 1er janvier 2025 et accueillera le Sommet des dirigeants du G7 à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin 2025. Cet événement de haut niveau sera l'occasion pour les membres du G7 et les invités de discuter des questions les plus urgentes au monde, allant de la paix et de la sécurité internationales à la stabilité économique mondiale et à la transition numérique. La présidence canadienne du G7 s'articule autour de trois priorités :

• Assurer la sécurité des communautés et du monde
• Améliorer la sécurité énergétique et accélérer la transition numérique
• Établir les partenariats de demain

Afin d'élaborer un programme qui trouve écho auprès des Canadiens, le gouvernement du Canada a consulté des intervenants et des partenaires nationaux, notamment des partenaires autochtones, les provinces et les territoires, des communautés d’affaires, la société civile, le milieu universitaire et des organisations internationales. Le Canada a également mené des activités de sensibilisation auprès de ses partenaires internationaux.

Dans le cadre de sa présidence, le Canada a accueilli une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Charlevoix, au Québec, du 12 au 14 mars 2025, et une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7 à Banff, en Alberta, du 20 au 22 mai 2025.

Présidences canadiennes du G7 passées

À ce jour, le Canada a été l'hôte de 6 sommets du G7 :

• Charlevoix (Québec) en 2018
• Muskoka (Ontario) en 2010
• Kananaskis (Alberta) en 2002
• Halifax (Nouvelle-Écosse) en 1995
• Toronto (Ontario) en 1988
• Ottawa et Montebello (Ontario et Québec) en 1981

Au fil des ans, le G7 a été un forum important pour faire valoir les priorités et les initiatives du Canada dans les domaines de la santé et de la sécurité mondiales, de la démocratie, de la biodiversité, ainsi que de l'éducation des femmes et des filles.  Par exemple, en 2018, la Déclaration de Charlevoix sur l'éducation de qualité a mobilisé 3,8 milliards de dollars pour l'éducation des femmes et des filles, le Mécanisme d'intervention rapide du G7 a été créé pour contrer les menaces étrangères à la démocratie, et le Conseil consultatif sur l'égalité des genres (CCEG) a été mis sur pied pour promouvoir et intégrer l'égalité des genres dans l'ensemble du programme du G7. En 2010, dans le cadre de l'Initiative de Muskoka, le Canada et ses partenaires mondiaux se sont engagés à verser plus de 7,3 milliards de dollars américains pour soutenir la santé maternelle, néonatale et infantile, et à appuyer les initiatives visant à renforcer les systèmes de sécurité civile afin de réduire l'instabilité liée aux conflits, de protéger les civils et de lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale.

Comment le G7 fonctionne

En 1976, le Canada s’est joint aux dirigeants de l’Allemagne, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni pour discuter des réponses concertées à apporter aux crises mondiales. En 1977, l’Union européenne a été invitée à prendre part à ces discussions. Le G7 est un groupe fondé sur le consensus qui fonctionne sans traité ni secrétariat permanent.

Les 7 pays membres assument la présidence du groupe à tour de rôle pendant un an dans l’ordre suivant : France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Italie et Canada. L'Union européenne ne fait pas partie de la rotation. Il revient au pays qui assume la présidence d’établir les priorités pour l’année à venir en consultation avec les autres membres, et d’organiser et d’accueillir le sommet annuel des dirigeants, les réunions ministérielles et les autres événements connexes.

Le nombre et le choix des réunions ministérielles sont la prérogative de la présidence du G7. De plus, les réunions ministérielles débouchent généralement sur la publication de communiqués ministériels ou de plans d’action communs.

Bien que les sommets du G7 et les réunions ministérielles soient les temps forts de toute présidence du G7, le G7 est actif toute l’année. Les dirigeants et les ministres du G7 convoquent des réunions supplémentaires au besoin pour faire face aux crises mondiales émergentes ou à d’autres défis internationaux pressants. Les groupes d’experts et de travail du G7 se réunissent tout au long de l’année, souvent pour faire avancer les engagements pris lors des réunions de haut niveau du G7

En outre, des organismes indépendants non gouvernementaux appelés « groupes de consultation du G7 » font habituellement des recommandations aux membres du G7 à une fréquence annuelle. Ces groupes d’intervenants organisent souvent leurs propres sommets durant les mois qui précèdent le Sommet du G7. Ces groupes de consultation comprennent les groupes du :

• B7 (affaires)
• C7 (société civile)
• L7 (travail)
• S7 (science)
• I7 (idées)
• W7 (femmes)
• Y7 (jeunes)

Les représentants canadiens nouent également le dialogue avec des intervenants de la société civile tout au long de l’année afin d’informer et de soutenir la participation du Canada au G7.

En 2018, le Canada a créé le Conseil consultatif du G7 sur l'égalité des genres (CCEG) en tant qu'organe consultatif indépendant chargé de faire progresser l'égalité des genres au sein du G7 et à l'échelle mondiale. Depuis lors, le CCEG a formulé chaque année des recommandations visant à faire progresser l'égalité des genres, notamment dans des domaines tels que la participation et le leadership des femmes, la violence fondée sur le sexe, l'éducation, le travail domestique rémunéré et non rémunéré et le rôle des femmes dans les processus de résolution des conflits et de consolidation de la paix. Le tableau de bord annuel du G7 sur les écarts entre les genres, lancé en 2022 sur la base d'une recommandation du CCEG, illustre l'impact de ce dernier.

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